retour ACCUEIL


Rouler sous le soleil

S'alimenter et s'hydrater.
Les fruits tels que les pêches, les abricots et les brugnons semblent bien tolérés par l'estomac. L'eau légèrement sucrée ou les boissons énergétiques fortement diluées, pour ne pas augmenter la soif, suffisent à reconstituer les réserves, à condition d'en consommer suffisamment.
Il est déconseillé d'ingurgiter des aliments solides lors d'une sortie sous une température supérieure à 30°C. En effet, outre le fait que celà n'a rien d'agréable, les aliments seront plus difficilement assimilables, l'organisme étant occupé à évacuer la chaleur (redistribution vasculaire à l'effort).
La chaleur occasionne d'importantes pertes d'eau. Celles-ci doivent impérativement être compensées. En effet, il faut savoir qu'une perte en eau de 2% du corps entraîne une baisse de la force musculaire de 20%.
Cependant, l'estomac ne peut pas absorber une trop grande quantité de liquide à la fois. Il risque de se gonfler artificiellement, ce qui occasionne un ballonnement très désagréable et incompatible avec l'activité sportive.
Il faut donc boire peu à la fois, mais régulièrement. Ainsi, si l'on absorbe deux à trois gorgées toutes les cinq minutes, on arrive, au bout d'une heure, à plus de 60 cl. Cette quantité nous met à l'abri de toute mauvaise surprise. Par ailleurs, pour éviter tout choc thermique, évitez les boissons glacées, le mieux étant de boire à température ambiante.
Les individus ne sont pas tous égaux devant la chaleur. Certains suent beaucoup, d'autres pas. Dommage pour ces derniers car la sudation est une excellente "clim" pour le corps. Moins vous suez, plus vous devez vous arroser fréquemment, sinon gare au coup de chaleur ! Celui-ci se manifeste par une baisse de la puissance musculaire, un grand état de fatigue et d'épuisement, des troubles de l'équilibre et de la vision. A la moindre de ces alertes, arrêtez-vous à l'ombre, buvez et arrosez-vous.


Problèmes accrus en altitude.
Le soleil est beaucoup plus virulent en altitude et l'air relativement frais, très trompeur. Dans les cas extrêmes, une insolation aura de graves conséquences. Une peau très chaude, des nausées, des éblouissements et des maux de tête sont parmi les signes annonciateurs d'une perturbation du métabolisme.
Ce problème important se présente souvent chez des sujets imprudents qui ne se sont pas protégé la tête d'un soleil ardent et qui, malgré la chaleur, ont présumé de leurs forces. Dans un premier temps, placez le sujet dans un endroit ombragé et aéré, la tête surélevée; appliquez-lui sur la nuque un linge froid et donnez-lui à boire. Si, malgré ces soins qui devraient lui permettre de récupérer, d'autres signes plus importants apparaissent, comme une perte de connaissance, n'hésitez pas à faire appel à des secours qui éventuellement iront jusqu'à poser une perfusion pour contrer les effets de la déhydratation.


CINQ BONUS POUR LUTTER
CONTRE LA CHALEUR
Augmenter l'évaporation et la convection en s'aspergeant régulièrement d'eau.
Porter un maillot léger et de couleur très claire afin de limiter les effets radiants
Etre très attentif à l'arrêt de la sudation, c'est un signe qui permet de constater l'état de déshydratation.
Compenser les pertes hydriques et minérales en buvant régulièrement (toutes les cinq à dix minutes) et par petites gorgées.
Un des meilleurs moyens de s'acclimater à la chaleur est d'effectuer des sorties progressives.